Depuis 2014, l’action humanitaire vers la Syrie est gravement entravée par le renforcement de la lutte contre le financement du terrorisme. Pour éviter tout problème avec les autorités, les banques et organismes de paiement utilisent l’excuse du principe de précaution stricte pour éviter au maximum les transactions en lien avec la Syrie.
Après avoir été témoin de blocages financiers injustifiés et répétés par plusieurs associations franco-syriennes pacifiques et démocratiques, ASML/Syria a décidé de faire un partenariat avec CODSSY, INS et Women Now for Development pour mener une enquête afin d’établir l’ampleur du phénomène.
Si la vigilance des banques est indispensable dans la lutte contre le financement du terrorisme, cet objectif ne doit pas rendre impossibles les actions humanitaires, de développement et le soutien à la société civile.
L’application abusive du principe de précaution conduit à une situation inique et contre-productive, qui va à l’encontre des intérêts stratégiques de la France et de la lutte contre le terrorisme.
« Agir pour le pays en Syrie, c’est agir pour le peuple syrien, mais c’est aussi nous protéger tous du terrorisme islamiste (…) Nous devons ainsi tous nous protéger en unissant nos forces»
Emmanuel Macron, devant les Nations-Unies, le 19 septembre 2017
Les idéologies des groupes extrémistes islamistes ne pourront être défaits sans s’attaquer aux racines du mal que sont la pauvreté, l’analphabétisme ou encore le sentiment d’injustice, partagé par un nombre croissant de personnes victimes d’exactions au vu et au su de la communauté internationale.
Mis en place par et pour les Syriens, ASML/Syria développe des solutions médias aux répercussions humanitaires et sociales du conflit. À court terme, nous sommes déterminés à atténuer les souffrances immédiates de la population tout en bâtissant les fondements pluralistes d’un avenir pacifique et démocratique.
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